A la question d’un journaliste; «Etes-vous heureux?», un millionnaire d’un Pays répondit; «Chacun dans le monde souhaite le bonheur, je crois. Moi aussi. Je peux dire que c’est pour cela que j’ai consacré toute ma vie à l’acquisition de la fortune. Le profit et l’accumulation incessants m’ont rapporté des richesses colossales, de sorte que je suis devenu un millionnaire de renom. Je peux avoir toutes les choses et tous les plaisirs. Or, aujourd’hui, alors que j’ai déjà fait et possédé tout ce que j’avais voulu au monde, je ne peux cependant dire sans hésitation que je suis vraiment heureux. Je ne sais pas pourquoi. C’est mon plus grand malheur.».
Toutefois, le Peuple coréen pense qu’il mène une vie heureuse.
Il considère que l’Homme est l’être social et que la valeur de sa vie et son bonheur ne sont créés, déterminés et appréciés que dans ses rapports avec la société et la collectivité.
C’est justement le cas des époux CHOE Pun Ok et RI Kwang Il, ouvriers d’une entreprise de service public dans l’Arrondissement Jasong de la Province Jagang située au Nord-Ouest de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC). Devenus très tôt orphelins, ils ont grandi grâce aux soins de l’Etat. Pour répondre à cette sollicitude, ils ont élevé une dizaine d’orphelins et accompli eux-mêmes, pendant plus de 10 ans, des actions méritoires pour la richesse, la puissance et la prospérité du Pays.
Chaque mois, ils ont offert à l’Etat une partie de leur salaire qu’ils avaient touché en travaillant comme réparateurs. La totalité de leurs dons n’est pourtant pas comparable avec les richesses énormes des capitalistes.
Si nous avions fait l’accumulation en quelque sorte, a assuré l’épouse CHOE Pun Ok, nous aurions éprouvé une certaine satisfaction dans notre vie. Mais ce n’est pas l’objectif final de la vie. On m’a élue Députée à l’Assemblée Populaire de l’Arrondissement, moi qui suis une simple réparatrice. Si l’on nous voit dans la rue, chacun nous salue cordialement en nous appelant «nos époux réparateurs», «notre Députée». Combien digne de fierté est la vie menée pour la société et la collectivité, et permettant ainsi de jouir de l’estime et de l’amour du public? C’est pourquoi je suis heureuse.
Telle est la conception de la vie et du bonheur de ces époux, et aussi de tous les autres Citoyens de la RPDC.
C’est pour cette raison aussi que bon nombre de jeunes sortis des écoles supérieures se proposent d’aller enseigner dans les écoles annexes de la contrée montagneuse fort reculée et du village perdu de l’île, non pas dans une ville animée, ou s’engagent dans des secteurs difficiles et pénibles, y compris le chantier de construction des centrales électriques; d’autres adoptent des vieillards sans appui; si ses voisins ou ses collègues subissent un malheur imprévu, on partage ses biens avec eux, voire leur offrent de son sang et de sa chair.
En octobre 2019, a été inséré dans le Rodong-sinmun (journal/organe du Parti du Travail de Corée, NDLR), un article sur une femme ayant apporté son assistance à l’Armée Populaire de Corée en vivant 10 an à un poste de la 1ère ligne où avait servi son fils. Elle s’y était rendue de son plein gré pour remplacer ce dernier qui avait sacrifié sa vie pour défendre le poste, et avait produit pendant 10 ans pour les militaires plus de 210t de viande et plus de 300t de lait de chèvre en élevant plus de 5,700 chèvres et plus de 980 porcs. Elle a considéré cette action bénévole comme son devoir, et trouvé son bonheur dans la joie des militaires. Fort touchés, les gens de tout le Pays s’inspirent de son esprit et s’engagent comme un seul homme dans l’édification d’une Puissance socialiste pour créer un plus grand bonheur en dépit des défis atroces des forces hostiles.
Un Coréen de la Diaspora ayant visité la RPDC a écrit; «Pourquoi y a-t-il dans les Pays économiquement développés un si grand nombre de sans-logis errant dans les rues et même de suicidés? Or, pourquoi n’y a-t-il en Corée du Nord aucun vagabond ni aucun suicidé? Dès qu’il fait nuit aux USA qui se prétendent si riches, on ne peut marcher dans la rue puisqu’on a peur, alors qu’en Corée du Nord, même si l’on se promène à une heure tardive de la nuit, on est en sécurité. Pourquoi? Quel est le sens d’une vie heureuse dont parlent les Nord-Coréens? J’y ai réfléchi profondément…».
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