A l’issue d’une délibération mouvementée intervenue tard la nuit du vendredi au samedi, la candidature du président du Mouvement de Libération du Congo (MLC) n’a pas été jugée recevable par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les anciens Premiers ministres Samy Badibanga, Adolphe Muzito et Antoine Gizenga ont été également écartés.
Les motifs de ces exclusions, six au total, sont: défaut de nationalité, paiement de frais non traçable, conflit d’intérêt avec le parti politique, défaut de signature, condamnation par une Cour, a fait savoir Corneille Nangaa, président de la CENI.
Comme annoncé dans nos publications antérieures portant sur le processus électoral en cours, les choses s’éclaircissent davantage.
Certains juristes et politiques se posent régulièrement plusieurs questions sur le processus électoral en cours qu’ils jugent plus dangereux que celui de 2011.
En effet, comment peut-on comprendre les causes de l’invalidation du secrétaire général du Palu. Antoine Gizenga invalidé par défaut de qualité du signataire du dossier tandis que Emmanuel Shadary validé par le même fait.
Il demeure vrai que lugi Gizengi a signé à la place d’Antoine Gizenga. Il est également vrai que Néhémie avait signé à la place de Shadary à la Ceni. Pour certains analystes, cette politique de deux mesures ne favoriserait pas un processus électoral paisible.
Étonnement, adolphe Muzito a été invalidé pour conflit avec son parti alors qu’il y avait déjà démissionné.
au même moment, Emmanuel Shadari validé pour le même fait. (Shadary membre du p.p.r.d et délégué du FCC n’inspire pas l’adhésion de Kengo, Kin Key et autres, mais postule en tant que indépendant sans une lettre de démission à son parti.
Jean pierre Bemba invalidé pour subornation de témoins alors que la candidature de monsieur Aimé Kilolo a été validé à la députation pour le même fait.
Ainsi donc, pour les avertis, ce processus risquerait d’être plus dangereux que celui de 2011.
Joël imbole
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