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Les inondations qui ont frappé la ville-province de Kinshasa en 2024 ont laissé des traces indélébiles notamment les pertes en vies humaines, dégâts matériels considérables, et perturbations socio-économiques majeures.
Face à cette catastrophe, Éric Kabungulu, expert en gestion des risques environnementaux, interpelle le gouvernement pour qu’il prenne des mesures urgentes et préventives afin d’éviter que ce scénario ne se répète en 2025 et au-delà.
Rappel des conséquences désastreuses de 2024
En 2024, des inondations ont commis plusieurs failles sur tous les plans selon le tableau ci-dessous :
– Déstabilisation des familles : Des milliers de personnes déplacées, des habitations détruites.
– Santé publique en danger : Prolifération de maladies hydriques (choléra, paludisme) due aux eaux stagnantes.
– Économie paralysée : Pertes agricoles, routes impraticables, activités commerciales à l’arrêt.
– Environnement dégradé : Érosion accélérée, pollution des cours d’eau par les déchets.
« Ces catastrophes ne sont pas une fatalité, mais le résultat d’un manque de préparation et d’infrastructures adaptées », souligne M. Kabungulu.
Pour éviter une répétition de tous ces drames, l’expert exhorte les autorités à renforcer les systèmes d’alerte précoce en installant de stations météorologiques modernes et en sensibilisant des communautés via les médias locaux.
Il propose également au gouvernement congolais à améliorer la gestion des déchets et des eaux pluviales à travers le nettoyage régulier des caniveaux et des rivières (ex. : Ndjili, Makelele).
Il estime par ailleurs que l’nterdiction des constructions anarchiques dans les zones inondables, la réhabilitation des réseaux de drainage (comme le projet « Kin Bopeto ») et l’investissement dans des infrastructures durables pourraient aussi contribuer pour prévenir les dégâts.
La responsabilité de la population
M. Kabungulu suggère que des campagnes de reboisement pour lutter contre l’érosion et la formation des habitants aux techniques de prévention (ex. : surélévation des maisons) soient envisagées.
Pour conclure, il prétend qu’il temps temps d’agir pour sauver Kinshasa des multiples dégâts répétitifs matériels et humains à chaque pluie.
« Le temps des discours est révolu. Si des mesures ne sont pas prises dès aujourd’hui, Kinshasa paiera encore un lourd tribut lors de la prochaine saison des pluies », conclut M. Kabungulu.
La prévention coûte moins cher que la reconstruction. Le gouvernement, les ONG et les citoyens doivent unir leurs efforts pour protéger la capitale congolaise.
Jules Ninda
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