La première difficulté de la RDC est liée à la fibre de la démocratie de soustraction au travers des villes mortes, pour lesquelles les actions non productive deviennent l’outil des services de certains leaders politiques. L’objectif principal étant de créer des pressions au niveau national et international pour effrayer les entreprises qui souhaitent investir en RDC. Surtout, d’occasionner la fuite des capitaux et multiplier des sanctions économiques, politiques, diplomatique en vue de créer le chaos. C’est ainsi qu’a réagi Stephen Bwansa, Secrétaire Exécutif du PPRD/Chine, à l’issue des appels lancés par l’opposition politique les 7 et 8 août 2017.
Dans cette analyse, il relève que le pays traverse une période troublante de sa démocratie. Cela, étant donné que trois tendances s’affrontent dans un environnement de mutation politique de recherche des moyens pour la reconstruction nationale et d’accès au pouvoir. Il s’agit en premier d’une opposition de la rue qui veut le pouvoir pour le pouvoir. Ensuite, celle qui comprend que l’avenir du peuple dépend de ses intérêts ainsi que des partenaires internationaux et nationaux.
A cet effet, Stephen Bwansa se réfère à Abraham Lincoln qui définissait la démocratie comme étant un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Une pensée qui pousse vers une science exacte puisque justifiée par le résultat. Et la seule mission consiste d’une manière particulière à tourner autour de la thématique du futur avec comme objectif, le changement de vie sociale, la reconstruction d’un environnement national et international caractérisé par plusieurs signes de croissance pour lesquels le peuple est automatiquement artisan.
Quelques soit les différentes conceptions intellectuelles et culturelles que la démocratie peut avoir en RDC, la meilleure formule scientifique reste celle de la multiplication et non la soustraction, puisque le miracle n’existe que pour des politiques moins avertis.
Les choqués de démocratie
Le Gouvernement fait de la défense ainsi que des intérêts du pays son cheval de bataille puisque c’est le peuple qui a donné le pouvoir. S’il y a malentendu, cela s’achève par des compromis au lieu que l’opposition se livre à un rapport de force dans le but d’éliminer les adversaires potentiellement crédibles.
Stephen Bwansa dénonce d’envouter le peuple à travers le discours de haine, alors que la vraie question de bâtir passe par le travail et la production.
Le peuple devrait se poser de savoir à qui profite cette démocratie à la congolaise, entendu qu’elle est la logique de l’imposition des programmes variés pour atteindre les objectifs de la reconstruction nationale maintenant et dans le futur. A ces jours, l’opposition doit savoir que le rêve congolais doit être construit avec la majorité et sa famille politique, au lieu de réagir comme à l’époque où il fallait diabolisait le Chef de l’Etat dans les états-majors sans tenir compte de la démocratie primitive.
Alors que Président de la République a toujours et de manière pragmatique, cherché à trouver des canaux autour desquels la démocratie doit assumer sa mission. Il est temps de suivre la politique de la démocratie verte, c’est-à-dire, le travail et la production au lieu des villes-mortes répétitives.
« Mettons-nous plutôt ensemble dans un esprit du devenir de la nation », dit-il. Raison pour laquelle, il faut correctement utiliser les ressources humaines pour aider le Gouvernement à atteindre ses objectifs.
Stephen Bwansa insiste sur le fait que le Président de la République travaille de commun accord avec sa famille politique. A son tour, l’opposition a des états-majors politiques que la majorité présidentielle respecte. Sauf qu’en dehors de toutes les luttes d’accession au pouvoir, seul le peuple a le droit de départager. Pour cela, il serait mieux d’être prêt pour les élections. « Nous au PPRD nous nous battrons jusqu’au bout pour servir le peuple et défendre ses droits », conclu-t-il.
Judith Asina
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