HGR DE KINTAMBO-VISITE DE L’AMBASSADEUR DU CANADA AU CISM : L’UNFPA se réjouit de la construction de 3 Centres de lutte multifonctionnelle contre les VBG

Le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) se réjouit de la construction de 3 centres de lutte multifonctionnel contre les Violences basées sur le genre ( VBG) dans l’avenir. C’est qu’a révélé son représentant résidant en RDC, le docteur Sennen Houton lors de son allocution. C’était à l’occasion de la visite de l’ambassadeur du Canada en RDC, Nicolas Simard au Centre intégré de services multisectoriels ( CISM) à l’hôpital général de référence de Kintambo, hier jeudi 06 juin 2019.

Le pavillon 8 de l’hôpital général de référence de Kintambo a connu une atmosphère inédite. Tous les projecteurs y étaient braqués. Les représentants de plusieurs structures et partenaires ont accompagné le diplomate cher au pays de Justin Trudeau pour sa descente sur terrain. Parmi eux, l’inamovible agence spécialisée des Nations Unies, l’ UNFPA.

Le représentant résidant de l’ UNFPA en RDC, Sennen Houton n’a pas endossé la casquette d’un éventuel surnois.
Bien au contraire, il se dit satisfait de deux choses à travers le projet du programme conjoint dont la construction prochaine de 3 Centres pour lutter contre les différentes formes de VBG.

 » Je me réjouis car nous aurons 3 Centres de lutte multifonctionnel à travers ce projet. Nous en aurons besoin d’un peu plus mais c’est déjà un gratin« , a-t-il indiqué.

«  J’exprime aussi ma satisfaction par rapport à la Coordination par le canal des agents de Système des Nations Unies. Ce que vous ne voyez pas c’est qu’à travers ce programme c’est déjà la réforme dans le Système des Nations Unies qui est entrain de se concrétiser. Il y a vraiment une synergie totale sur cette question » ,a-t-il laissé entendre.

DES DÉFIS DE COUVERTURE GÉOGRAPHIQUE ET FINANCIÈRE

 » Il y a des défis que nous voyons déjà malgré ces investissements importants. Il y a des défis de couverture géographique même à Kinshasa ici près de 14 millions. Nous avons besoin de plusieurs Centres par rapport que nous entrevoyons à travers ce projet.
Donc c’est vraiment déjà un plaidoyer pour que nous puissions faire plus. Au delà, de la couverture géographique, financière, il y a des contraintes. Il y a déjà les limites des 18 millions de dollars canadiens et nous voulons compter sur vous parce que l’appui qui a été lancé à travers le fonds d’égalité pour le genre. Vous pouvez être fier de cette coordination du projet Jad et nous sommes convaincus que les résultats seront atteints « , a souligné le numéro de l’ UNFPA au pays.

L’ ambassadeur du pays de l’érable en RDC, Nicolas Simard, a loué le projet du Jad dans la lutte contre les VBG et la recherche effrénée de l’égalité de sexe.
« Le Projet de lutte contre les violences basées sur le genre justice, autonomisation et dignité des femmes et filles en RDC ( Jad) est d’une importance capable pour notre Gouvernement car il rejoint les priorités qui ont été définies dans cette politique d’aide internationale mais aussi celle de la RDC dans la lutte contre le VBG. Il s’est tenu à Vancouver cette grande conférence internationale sur l’égalité entre le sexe« , a-t-il affirmé.

Le Programme Jad offre une prise en charge holistique gratuite aux survivants à travers l’appui médical, psychologique, juridique et juridique, la réinsertion socioéconomique et scolaire.
Cinq provinces de la RDC sont concernées par ce programme jusqu’ici: Kinshasa, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Kasaï-Central.

Plusieurs personnalités ont rehaussé de leur présence cette visite au CISM de l’hôpital.
Il s’agit de la ministre provinciale du genre, Thérèse Olenga, de la Coordinatrice du Jad, Mme Ube, le médecin directeur de l’HGR de Kintambo, Michel Tshibadi, du bourgmestre ai de la commune hôte, Norbert Muchiga.
Les représentants du Programme des Nations Unies pour le Développement ( PNUD), des Droits de l’homme étaient également là.

Gloire BATOMENE