Elle se réfère à la promesse faite par le Président Felix Tshisekedi lors de sa campagne électorale. La Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP), constate que certains services tels que la Détection Militaire des Activités anti-patrie (DEMIAP), l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) et la Police Nationale Congolaise (PNC) ont repris avec les anciennes pratiques déplorées d’antan.
Emmanuel Adu Cole, Président de la FBCP se dit préoccupée par la réhabilitation des cachots clandestins en RDC. Il demande aux autorités congolaises, responsables des services de tout faire pour rendre effective la promesse faite le Président de la République de fermer tous les cachots clandestins sur toute l’étendue du territoire national une fois élu Président. « Nous avons constaté que les services de sécurité tels que la Demiap, l’ANR et la Police Nationale Congolaise commencent à pratiquer l’ancienne méthode que nous avions tous déplorée pendant le règne de Kabila », déplore-t-il.
Il informe l’opinion tant nationale qu’internationale qu’en juin 2019, 23 personnes étaient arrêtées et détenues à l’ANR situé en face de la primature parmi lesquels un policier, un gardien, et huit autres civils, en provenance de l’ex-province du Katanga. A l’en croire, il s’agit des arrestations opérées dans le cadre de dossier de l’uranium détenus pendant 53 jours à l’ANR dont une dizaine a été transférés en prison le 5 août 2019. A l’heure actuelle, dit-il, il reste 13 d’entre eux se trouve encore à l’ANR. A l’en croire, tous ont été présentés à la chambre de conseil le jeudi 8 août 2019 pour la confirmation de leur détention préventive à la prison centrale de Makala. « Nous demandons aux magistrats qui détiennent leurs dossiers de les traiter avec beaucoup de sérieux possibles et neutralité parce que dans le passé nous avons assisté à beaucoup de cas pareils mais au finish c’était la consommation médiatique pour distraire l’opinion publique et internationale », a-t-il déclaré.
Il sait que les services de sécurité doivent continuer à travailler et arrêter les suspects. Mais ils doivent respecter l’article 18 de la constitution congolaise du 18 février 2006. L’article dit : « toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle et ce, dans la langue qu’elle comprend. Elle doit être immédiatement informée de ses droits. La personne gardée à vue a le droit d’entrer immédiatement en contact avec sa famille ou avec son conseil. La garde à vue ne peut excéder quarante-huit heures. A l’expiration de ce délai, la personne gardée à vue doit être relâchée ou mise à la disposition de l’autorité judiciaire compétente. Tout détenu doit bénéficier d’un traitement qui préserve sa vie, sa santé physique et mentale ainsi que sa dignité ».
A cette occasion il demande au Président de la RDC entant que garant de la nation de s’impliquer personnellement pour que l’ancien système d’arrestations et détentions arbitraires, enlèvements et emprisonnements illégaux utilisés par l’ancien régime ne reviennent plus. Que le Cap pour le Changement (CACH) qui a fait le mariage avec le Front Commun pour le Congo (FCC) surtout l’UDPS qui prône l’Etat de droit ouvre l’œil et le bon. Car, c’est le président de la République qui est la seule personne à répondre demain devant le peuple.
Judith Asina
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