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Des élèves et écoliers de Beni manifestent dans les rues ce mercredi 10 octobre
Des élèves et écoliers de Beni manifestent dans les rues ce mercredi 10 octobre (Ph. Tiers)

A Beni, des enseignants durcissent leur mouvement de grève, les élèves finalistes s’inquiètent

Plus d’une semaine après le déclenchement de la grève dans les écoles de la ville et territoire de Beni, les enseignants ne sont pas encore prêts à renouer avec la craie. Ils ne jurent que par le retour de la paix pour que les cours reprennent.

Une réunion sans résultat s’est tenue à la mairie le lundi 15 octobre. Cette réunion, convoquée par le maire de Beni, Bwanakawa Masumbuko Nyonyi, a mis autour d’une table, les membres du SYECO (Syndicat des enseignants du Congo), SYNECAT (Syndicat national des écoles conventionnées Catholiques), ANAPECO (Association nationale des parents d’élèves du Congo) et les gestionnaires des écoles. Objectif, « reprise des cours par les élèves et écoliers de différentes écoles en Ville de Beni », lit-on dans l’invitation signée par la mairie de Beni, qui a convoqué la tenue de cette réunion.

 Apres un dialogue de plus de 4heures de temps, les parents persistent qu’ils ne vont pas envoyer d’envoyer leurs enfants à l’école pour raison d’insécurité. Même son de cloche pour les animateurs du SYECO et du SYNECAT. Les animateurs de ces deux syndicats des enseignants persistent que la levée de la grève sera conditionnée par la restauration de la paix en Beni. Selon ces syndicalistes « même si on va aller jusqu’à décréter une année blanche à cause de cette grève, l’important est que la vie humaine soit sauvegardée », indique Christophe Kanyambwe, secrétaire permanent du SYECO en ville de Beni.

Des élèves finalistes s’inquiètent

Chaque matin, dans certaines cours scolaires, on voit des finalistes qui rodent devant les portes de leurs salles de classe en attente d’enseignant pouvant dispenser certaines leçons. Jusque tard dans les après-midis, personne ne se présente dans ce sens. Un découragement total pour ces élèves. Selon ces finalistes, cette cessation des cours dans les écoles va impacter négativement sur leurs résultats lors des épreuves locales et nationales. « Nous nous restons à la maison alors que nos amis des autres villes et provinces suivent le programme normalement. Nous encaissons des retards alors que les Examens d’états vont tenir compte du contexte national et non du contexte de Beni », s’inquiète Ornela Baguma, finaliste à l’institut Esele de Beni, joint au téléphone par matininfos.net.

Umbo Salama, depuis Butembo

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