La Fédération internationale de football association (FIFA) va rendre son verdict le jeudi 23 novembre sur la vive polémique concernant les 5 changements effectués en 4 sessions par la RDC en match de la 6è et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, conformément à l’article 14 (9) du Règlement de la Coupe du monde FIFA 2022 ainsi qu’aux articles 46 et 57 du Code disciplinaire . La Fédération congolaise de football association (FECOFA) doit apporter ses éléments de défense au plus tard le 20 novembre soit trois jours avant la décision finale. Ce, après une réclamation introduite par l’organe faitier du football béninois, le lundi 15 novembre au lendemain de la défaite de 2-0 au stade des Martyrs de la Pentecôte face aux Léopards de la RDC. Une correspondance de l’instance internationale a été envoyée aux deux fédérations, ce mercredi 17 novembre.
Vaincus sur terrain par les Congolais, les Béninois ne désarment pas et ont saisi la FIFA sur l’affaire des 5 changements opérés par le sélectionneur national, Hectór Cúper en 4 sessions au lieu de trois. Déjà, lors de cette finale du groupe J, ils ont fustigé le penalty accordé par l’arbitre gabonais à l’équipe hôte (10è minute). L’ addition a été salée selon eux après que le 4è arbitre a autorisé une session de trop.
Les Béninois jouent donc leur va tout sur le plan administratif pour que les lignes bougent dans leur quête effrenée de qualification aux barrages. Pas d’état d’âme, ici tous les coups sont permis.
En revanche,la partie congolaise qui ne cesse de crier qu’elle n’est pas dans de mauvais draps doit plaider pro domo devant cette instance internationale. La FECOFA a jusqu’au plus tard ce samedi 20 novembre pour apporter ses arguments.
Les coéquipiers de Dieu merci Mbokani et tout un peuple vont prendre leur mal patience en attendant le dernier coup de sifflet de l’arbitre FIFA qui va donc consulter la VAR pour en avoir le coeur net sur ce dossier brûlant.
Selon le SG de la FECOFA, Belge Situatala joint par la Radio France Internationale (RFI), en cas de sanction dans pareille situation, la faute incombe au 4è arbitre dans la mesure où il a pour tâche de réguler les différents changements en donnant son feu vert ou en refusant.
« Dans pareille situation, la faute revient au 4è arbitre qui a la responsabilité d’accepter ou refuser des changements« , a-t-il confié au micro de François Kabulo Mwana Kabulo.
L’AFRIQUE DU SUD ACCUSE L’ARBITRE DU MATCH CONTRE LE GHANA
Depuis l’avènement du coronavirus en 2019 dans le monde, la FIFA a modifié ses règlements en donnant la possibilité aux équipes d’effectuer 5 changements mais en 3 temps. Pourtant plusieurs rencontres se sont déroulées avec 5 changements en 4 temps lors de ces éliminatoires.Il s’ agit de l’ Argentine qui a effectué 5 changements en 4 temps soit (46è, 55è, 76è, et 81è) lors de sa victoire face à l’Uruguay (0-1).
Le Sénégal a également procédé de la sorte contre la République du Congo (2-0) soit 59è deux changements, 78è, 88è et 89è)…
Dans le même ordre d’idée, l’ Afrique du Sud a introduit une réclamation auprès de la FIFA sur l’arbitrage controversé de l’arbitre sénégalais contre le Ghana. Les Black Stars ont bénéficié d’un penalty imaginaire après un corner qui ne devrait pas avoir lieu. Le but sud-africain a été également annulé.
La RDC a fini en tête du groupe J avec 11 points juste devant son adversaire du jour, qui a bouclé avec 10 points.
Le tirage au sort des barrages aura lieu le samedi 18 décembre prochain. La RDC est dans le chapeau 2 avec le Cameroun, le Mali, le Ghana et l’Égypte. Le pays de Roger Hitoto affrontera l’une des nations suivantes (chapeau 1): le Sénégal, le Nigéria, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie.
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