L’Examen d’État (Exetat) édition 2021 a bel et bien commencé, ce lundi 12 juillet sur toute l’étendue du territoire national. Au menu, la dissertation pour les finalistes de l’école secondaire. Aux Centres Kintambo 1 et 2 respectivement dans les enceintes du Collège Saint Georges et du Lycée Bolingani, les élèves se sont réjouis du bon déroulement de cette épreuve de composition écrite et ont même vanté leurs prouesses avant d’affronter le français oral déjà ce mercredi 14 juillet et le jury pratique.
Les épreuves hors-session de l’Exetat ont bel et bien démarré en RDC avec la dissertation comme à l’accoutumée. Les finalistes étaient visibles dans différentes artères de la ville de Kinshasa le matin munis de leur macaron. Les garçons bien coiffés et les filles avec de belles tresses, des uniformes chics. Tout le décor était donc planté pour que l’élégance soit aussi au rendez-vous.
Il est 10h 25, la première candidate franchit la grille du Centre Kintambo 2 code 130012, elle n’a le temps que pour traverser le macadame du tronçon de l’arrêt Mabaya-Komoriko et de négocier le prix avec un motocycliste pour quitter le lieu.
20 minutes après, 6 finalistes option Construction dont une fille de l’ITI Ngaliema sont debout en face de leur Centre de l’Examen d’État.
En chœur, ils ont le cœur net et se glorifient du travail accompli pour ce premier jour des préliminaires de cette épreuve nationale à l’image de Christian, le porte-étendard de ce fameux G6.
« La dissertation s’est très bien passée. Il y avait 7 sujets au choix. J’ai opté pour celui relatif à la paix et à la jeunesse. Nous avons commencé par la prière. Il n’y avait rien de difficile. J’ai bien rempli ma grille et puis je me suis concentré sur moi-même, c’était facile. Le dispatching dans le local était fait de manière à ce que deux élèves d’une même école ne se mettent pas sur un même banc. Nos yeux sont tournés vers l’examen de français oral et projet« , a-t-il expliqué.
Même son de cloche pour Julio Kikwedi, de la 6è Électricité à l’école Éveil située à Jamaïque dans la commune de Kintambo.
« Dans ma série, il y avait 9 sujets. Je me suis focalisé sur celui ayant trait à la nature. Je ne l’ai pas retenu en entièreté. Mais c’était à commenter et vraiment facile. J’ai bien introduit ce thème, dans le développement j’ai argumenté et cité des exemples et ma conclusion était sans équivoque. Je me sens fier de moi-même« , a indiqué ce garçon qui habite vers 80 jours au rond-point Sakombi, aux encablures de la résidence du leader de Bundu Dia Mayala, Ne Mwanda Nsemi.
En prenant la perpendiculaire de cet établissement des écoles lassaliennes, nous nous retrouvons au Lycée Bolingani des Sœurs franciscaines. Sa grande grille rouge et ses environs sont noirs des élèves du 6è secondaire de plusieurs écoles à savoir : Bolingani, Saint Georges, Nyota, Lisalisi, Kimvula.
DES SUJETS AYANT TRAIT À L’INTERNET ET LE TRAVAIL AU RENDEZ-VOUS
« La préparation lointaine était assurée, je m’exerçais déjà avec des aînés avertis. Puis s’en est suivi une bonne préparation immédiate. Mon sujet est le suivant : Pour protéger les enfants du danger de l’intérêt, il suffit de mettre l’ordinateur dans une pièce commune. Je n’ai pas rencontré de difficulté majeure en rédigeant ma dissertation. Je suis très ravie. Le français oral est prévu pour le jeudi 15 juillet pour nous de la pédagogie générale. Nous étions à peu près 70 élèves dans notre local. Je me suis réveillée très tôt et j’ai pris le transport aisément. C’est au retour que je fais les pieds de Kintambo jusqu’à Bandalungwa avec mes potes« , a souligné Prisca Mufind, de la 6è pédagogie générale au Lycée Bolingani.
Naomie Mbolela de la 6è latin-philo de la même école, se félicite aussi du bon déroulement de cette épreuve mais contrainte de prendre une moto suite à la grève des chauffeurs pour dire non aux tracasseries policières dans la capitale.
Jonathan Kamana de la 6è Bio-Chimie, l’un d’ailleurs à avoir retenu en entièreté l’objet de son exposé à l’écrit, a les yeux rivés sur le français oral.
« L’examen s’est bien passé. Il y avait deux cahiers d’item à raisons de 8 sujets. C’est une dame qui nous a surveillé. J’ai jeté mon dévolu sur le sujet basé sur le travail: Le travail est partout et la souffrance est partout : seulement il y a des travaux stériles et des travaux féconds, des souffrances infâmes et des souffrances glorieuses. Je me dirige vers l’école pour avoir quelques détails notamment si nous allons étudier ce mardi ou non. Car nous passerons le français oral ce mercredi et il faut se concentrer« , a-t-il conclu.
Plus de 800. 000 candidats prennent part à l’Exetat 2021 sur l’ensemble du territoire national. Après la dissertation, les finalistes passeront le français oral à dater de ce mercredi 14 juillet puis ce jeudi 15 juillet selon les options et écoles puis viendra le jury pratique pour mettre un terme avec ces épreuves hors-session.
La session ordinaire mieux connue sous le nom de « 4 jours » interviendra du lundi 30 août au jeudi 2 septembre prochain. 85.000 FC est le montant requis pour participer à cette épreuve nationale dans la province éducationnelle de Kinshasa.
Gloire BATOMENE
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