Nouvel appel pour une solution véritablement inclusive en Rdc: Les USA vont frapper tous ceux qui empêchent le compromis

Les États-Unis ont encore communiqué vendredi 25 novembre sur la crise en Rdc par la bouche de leur ambassadeur en poste à Kinshasa ; ce qui apparaît comme un dernier avertissement, alors qu’on s’approche du 19 décembre 2016, date marquant la fin du dernier mandat de Joseph Kabila et où des mouvements citoyens et le rassemblement lui demandent de quitter le pouvoir. C’est une urgence pour que l’issu d’après 19 décembre soit connue avant cette date. Et tous ceux qui mettent les bâtons dans les roues seront sévèrement sanctionnés, dit James Swan, qui a rappelé que l’option des sanctions levée depuis juin 2016 sera renforcée. Le diplomate américain dit : « Nous gardons toujours toute l’autorité nationale nécessaire pour poursuivre d’autres sanctions. N’y a pas une décision pour le moment de le faire, mais je crois que nous manifestons depuis le mois de juin que nous sommes certainement prêts à poursuivre des sanctions contre d’autres acteurs congolais au cas où ils paraissent qu’ils violent les droits de l’homme ou empêchent des avancées pour le progrès démocratique du pays. »

Mais pourquoi communiquer autant?

Swan dit : « C’était une communication équilibrée qui manifeste notre appui pour l’initiative qui continue de la CENCO afin de rapprocher les positions de ceux qui ont signé l’accord du 18 octobre et ceux qui restent toujours hors de ce processus. »

S’agissant de la date du 19 décembre, sur la radio topcongo FM, James Swan parle d’une situation imprévisible, d’où la nécessité de trouver un compromis entre le rassemblement et la majorité avant cette date. « Si les principaux acteurs congolais font un effort de bonnes foi et volonté, ils peuvent arriver à des solutions qui répondent aux besoins de toutes les parties prenantes. Nous avons eu beaucoup de contact avec toute la gamme des acteurs politiques ici au Congo afin de souligner l’importance de trouver une solution consensuelle bien avant le 19 décembre. C’est un peu imprévisible, exactement ce qui va arriver ce jour. C’est de l’intérêt de tout le monde d’éviter qu’on arrive au 19 décembre sans savoir exactement ce qui va arriver », a dit James Swan à topcongo.

L’ambassadeur des États-Unis en poste à Kinshasa demande au rassemblement d’offrir des propositions concrètes, précises qu’il compte faire après 19 décembre. Aux autorités de la république et à la MP, il recommande de redoubler d’efforts pour créer un climat sain pour un débat politique ouvert. Les États-Unis promettent continuer à appuyer les bons offices des prélats catholiques de la Rdc pour la réussite d’un débat politique ouvert et plus inclusif.

KN