Corée-Japon; le présent et le passé

1) Il faut se garder des opérations militaires du Pays criminel de guerre

Les manœuvres militaires insensées du Japon vont devenant de plus en plus ouvertes.

Il y a peu de temps, les Forces d’Autodéfense Aériennes du Japon ont mené les exercices conjoints avec des chasseurs américains, y compris bombardier stratégique B-1, dans les airs des environs d’Okinawa.

Dès le début de cette année 2020, le Japon et les USA ont procédé à 02 reprises aux exercices conjoints pour lesquels ont été mobilisés des bombardiers stationnés aux Etats-Unis. En février dernier, une cinquantaine d’avions, dont le bombardier stratégique nucléaire B-52 de l’Armée US et des chasseurs des Forces d’Autodéfense Aériennes japonaises, ont fait les exercices conjoints d’envergure sans précédent dirigés contre la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC) et la Chine.

Ces actions agressives menaçant gravement la situation de la Région sont une expression tangible des manœuvres de militarisation du Japon désireux de réaliser son ambition pour l’accession au rang de géant militaire et la nouvelle agression à la faveur de la politique de suprématie des Etats-Unis.

Comme les médias l’ont rapporté, le Japon procède à l’augmentation des forces armées dans les points importants pour l’agression contre d’autre Pays, comme l’île Miyako du Ken d’Okinawa, et organise souvent des exercices militaires de toutes sortes dans l’air, sur la terre et sous la mer de l’Archipel.

Ces opérations téméraires effectuées de connivence avec ses suzerains mettent au jour le dessein perfide d’un Pays insulaire d’aggraver encore plus la tension de la Région et d’en profiter pour se lancer ouvertement dans l’agression contre le Continent.

L’ambition agressive des réactionnaires japonais ne se limite pas seulement à l’échelle régionale.

Tout en parlant à tout bout de champ que les Forces d’Autodéfense sont devenues «compagnons d’armes» de l’Armée US, les réactionnaires japonais étendent leur tentacule d’agression sur n’importe quelle région du monde, voire même sur les espaces cosmiques, ce qui passe outre à sa vieillie «sphère de coprospérité de la grande Asie orientale».

Etat agressif et Pays criminel de guerre qui avait mis à sang une vaste étendue du Continent asiatique au siècle dernier, le Japon s’est vu priver du droit de la guerre et du droit d’intervention dans un conflit sans parler de la possession d’une armée régulière. Or, il s’érige aujourd’hui en une des 05 Puissances militaires dans le monde.

Citons par exemple ses forces navales qui atteignent le niveau mondial sur le plan de tonnage des navires. Les navires de guerre dernier cri, les sous-marins, les brise-glaces et les effectifs des forces aériennes navales sont innombrables.

Il est naturel que toutes les manœuvres militaires du Japon effectuées sous le patronage de son suzerain au mépris de toutes les restrictions appliquées au Pays criminel de guerre attirent l’attention de la Communauté internationale.

Le monde ne doit pas tomber dans l’oubli les désastres terribles qu’avait subis les Peuples asiatiques dans la 1^ère moitié du 20^ème siècle, et mettre en garde tout le temps les machinations des réactionnaires du Japon qui tendent à farder leur crimes perpétrés dans le passé et à réaliser leur rêve de devenir «Maître de l’Asie».

2) La publication d’un livre sur les impacts du Coguryo sur le Japon

Récemment, les Editions Scientifique et Encyclopédique de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC) ont publié un livre «Les rapports Coguryo-Japon», livre faisant un résumé des impacts politiques et culturels donnés par le Coguryo (277 avant JC – 668 après JC en tant que le tout 1^er Etat féodal de la Corée, NDLR) sur le Japon.

L’auteur en est JO Hui Sung, Président de la Société de Science Historique de la RPDC et Académicien par correspondance, Professeur et Docteur de l’Institut d’Histoire de l’Académie des Sciences Sociales.

L’auteur a insisté notamment; Autrefois, dans les études sur l’histoire des 1^ers rapports entre la Corée et le Japon, il y avait souvent une tendance de faire l’accent sur le rôle du Kaya ou du Paekje. Avec la découverte de documents et l’avancement des travaux de recherche, il a été nouvellement prouvé que le Coguryo jouait un rôle non négligeable mais très important dans les influences politique et culturelle de notre Pays sur le Japon. Surtout, son impact sur la Région Izumo du côté de la côte de la Mer de l’Est de Corée et sur l’Etat Yamato Asuka des 6^ème-7^ème siècles était fort grand. C’est la raison pour laquelle on vient de publier ce Livre.

Le dernier est composé de 4 chapitres; on fait un résumé, avec noms de lieu, documentations et données archéologiques à l’appui, de la progression des habitants du Coguryo sur l’Archipel japonais, de leur vie sédentaire et de leur répartition. On fait mention, avec un chapitre séparé, de divers villages et petits royaumes d’obédience de Coguryo que les gens de celui-ci avaient établis dans la région de l’île Honshu du côté de la côte de la mer de l’Est de Corée après s’y être installés, et de l’accroissement de l’autorité des habitants du Coguryo qui avaient avancé dans les régions Kawachi et Yamato.

Ce qui est remarquable dans le Livre, c’est qu’on a analysé et prouvé sous un angle nouveau que la construction du tombeau ancien Takamatszuka découvert en 1972, remonte au 6^ème siècle, non pas à la fin du 7^ème-début du 8^ème siècle que les Japonais avaient prétendue, cela attestée par des études approfondies sur les noms de lieu parvenus jusqu’à présent, des documents et des vestiges archéologiques.

En outre, il a relaté d’importantes influences culturelles du Coguryo sur le Japon en mettant l’accent sur quelques sujets, notamment l’origine de la sauce et pâte de soja japonaises.