La menace a été mise en exécution. Cette plateforme politique qui accuse le rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement de s’être emparé du quota et du front et de la société civile avec la bénédiction de la cenco a décidé de s’en aller.
Le front fustige, selon leur propre terme, « le comportement hégémonique du rassemblement qui avec l’appui de la cenco s’est attribué tout le quota réservé à l’opposition politique et à la société civile ». Pour Eve Bazaiba, coordonnatrice du front et secrétaire général du MLC, « la cenco nous a demandé de designer cinq délégués pour participer à ces pourparlers. Mais sur place, nous avons appris que le rassemblement n’a libéré que deux sièges pour le front. La cenco nous a renvoyé au près du rassemblement pour supplier un siège en plus. Comment à deux nous pouvons travailler dans les différentes commissions. La cenco a laissé faire le rassemblement qui s’est arrogé tout le quota ». Et en rapport avec la participation du MLC, des sources dignes de foi annoncent que le MLC préfère envoyer ses propositions écrites, propositions qui seront débattus par les participants aux pourparlers menés par les Evêques de la Cenco.
Dans l’entretemps, les négociations directes se sont poursuivies à huis clos au centre interdiocésain de Kinshasa après leurs suspensions vendredi dernier. Trois commissions ont été ainsi constituées. La première est chargée de la gouvernance des institutions après le 19 décembre, la deuxième est chargée du processus électoral et la troisième s’occupe de la décrispation politique.
Ci-dessous le communiqué:
PB
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