Kabila, un mal congolais ?

Stephen Bwansa s’inscrit en faux !

Joseph Kabila, serait-il le mal des congolais ? C’est autour de cette réflexion qu’a développé Stephen Bwansa, Secrétaire Exécutif du PPRD/Chine. Félicitant le Président de la République pour la nouvelle équipe du Gouvernement, il estime que traiter le Président de la République de la sorte consiste à une invention de certains politiques qui méditent  nuit et jour comment contourner l’accession du pouvoir par la voix autorisée, c’est-à-dire démocratique, en multipliant  des formules imperceptibles.

Il estime que le mal de la RDC n’est ni Kasa-Vubu, patrice-Emery Lumumba ou moins  aujourd’hui  Joseph Kabila. Mais, le problème se situe plutôt au niveau de l’immaturité  de la philosophie politique et démocratique  du pays ainsi  que certaines classes politiques qui manquent d’adaptation dans leurs états-majors. Pour lui, les adversaires politiques constituent une  force  et sources d’inspirations. Mais, en ce qui concerne le pouvoir, il ne s’obtient qu’à travers les urnes et non sur un plateau de négociation.

A cet effet, il a félicité vivement Emmanuel Macron, pour sa victoire qu’il qualifie de patente. Car, son élection rencontre le besoin de Joseph Kabila, qui, avec sa famille politique, ne rêvent que par une passation pacifique du pouvoir. Comme pour répondre à Felix Tshisekedi qui a déclaré dernièrement qu’il faut capitaliser son amitié avec le nouveau locataire du palais de l’Elysée. Objectif ? Accroître la pression sur le régime Kabila afin de se conformer à l’accord de la Saint Sylvestre et appliquer la résolution 2348 du Conseil de Sécurité de l’ONU.

En ce moment, dit-il, le monde a besoin des hommes qui répondent au profil national, régional et international en vue de créer un environnement de confiance entre le peuple. Cela, en facilitant une coopération des affaires économiques, politiques, scientifiques et culturelles. Il croit fermement que si le monde actuel est en équilibre, c’est grâce aux amitiés qui facilitent des consultations apaisées pour le développement de paix et de sécurité. Une façon de répondre à Francis Kalombo qui a déclaré lors d’une interview, que le Gouvernement Tshibala n’est qu’une forfaiture  et Kabila a besoin de l’aval des pays voisins pour nommer ses ministres. Ainsi, estime-t-il que nul ne peut déformer le bon voisinage aux calculs politiciens de la raison teinte à la politique pragmatique et réelle. Puisque, ladite raison constitue l’acte de personnalité de l’amour et non d’une trahison du peuple malgré le temps et circonstance. Il rappelle que la souveraineté est une notion de droit et restera le domaine le plus sensible de tout le temps.

Stephen Bwansa qualifie le mal du Congo comme un concept que confond certaine organisation politique en vue d’appliquer  le schéma du chaos tellement souhaité, mais rejeté  par Etienne Tshisekedi Président de l’UDPS. Pour cela, il appelle à la vigilance pour barrer la route à ce projet d’atomisation.

A l’en croire, le combat de sa famille politique est basée sur la démocratie verte qu’il a toujours défendue. Un terme qui, selon lui est le résultant des besoins sociaux de base  qui passent par l’édification de l’homme et son environnement  en vue de lui permettre d’assurer son leadership pour le développement du pays. Il recommande par-dessus tout au peuple de surmonter ces moments difficiles, car c’est de-là que viendra le bonheur. ‘’La seule façon  pour nous de vaincre et d’apporter notre  contribution dans la reconstruction nationale se situe au niveau du travail’’, souhaite-t-il.

Kabila serait-il réellement le mal de la RDC ?

Réfléchissant à l’absurde, il indique que le temps est un atout de référence et de la raison. Personne ne peut prétendre s’éloigner de la véracité, la franchise et les révélations  du savoir qui permet de comprendre  son souhait pour le progrès. Et, la RDC étant parmi les premières  nations à accéder à l’indépendance renseigne que depuis la nuit de temps, la bataille pour la prospérité pour du Congo  était basée sur plusieurs  axes tels que, le spirituel, la sécurité, l’économie et la communication.

Cependant, la génération en cours, est témoin  de l’apport des partenaires traditionnels  qui portent leur savoir-faire dans le tournant décisif  de l’histoire du pays. Il soulève ici toux ceux qui ont soutenu le combat  d’égalité, d’indépendance et de mondialisation.

Judith Asina