Le conseil extraordinaire des ministres du gouvernement badibanga tenu ce vendredi 10 mars à Kinshasa a ouvertement exclut l’option d’enterrer Etienne Tshisekedi dans un site urbanisé habité.
L’exécutif national, l’UDPS, et la famille biologique d’Étienne tshisekedi n’harmonisent toujours pas leurs vues sur le rapatriement du corps d’Étienne Tshisekedi, les deux parties ne s’accordent pas non plus sur le lieu de l’inhumation. La famille du disparu et les membres de l’UDPS estiment que le gouvernement peut déroger aux règles en matière d’inhumation et inhumer Étienne Tshisekedi au siège du parti, à l’entrée de la 10eme rue. Comparaison faite avec les évêques catholiques qui sont pour la plupart inhumés dans les cathédrales de leurs diocèses. Le gouvernement ne l’entend pas de cette manière et propose plutôt que le défunt président de l’UDPS soit enterré au cimetière de la commune de la Gombe, dans un espace de 500 m2.
Selon le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, cette décision est prise pour ne pas violer les textes règlementant l’organisation des funérailles en RDC.
«Il n’y a pas d’autres endroits que le cimetière où l’inhumation peut se réaliser», a-t-il souligné.
Toutefois, le gouvernement réitère sa volonté de prendre en charge les funérailles d’Etienne Tshisekedi, ancien Premier ministre de la RDC, ajoute Emmanuel Ramazani Shadary.
Avec ce bras de fer entre le gouvernement et l’UDPS, certains avertis doutent déjà d’un quelconque rapatriement du corps de Tshisekedi à Kinshasa.
Joël imbole
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